Zoom sur les bonnes pratiques
Règle n° 1 : bien choisir le combustible
Les essences de bois sont classées en deux grandes familles selon leur densité :
• Les feuillus durs (chêne, hêtre, frêne, charme, noyer, fruitiers…)
• Les résineux et les feuillus tendres (épicéa, sapin, pin, mélèze, peuplier, saule…)
Les bûches de feuillus durs (chêne, hêtre, frêne, charme) sont les plus conseillées pour le chauffage domestique, à l’exception du châtaigner qui éclate en brûlant.
Les feuillus tendres et les résineux se consument quant à eux trop rapidement. Les résineux risquent, de plus, d’encrasser les conduits.
Attention : on ne le dira jamais assez : votre bois doit être bien sec !
Le taux d’humidité du bois est un critère essentiel car il intervient directement sur le contenu énergétique. Entre un bois sec prêt à l’emploi (moins de 20% d’humidité rapportée à la masse
brute) et un bois fraîchement coupé (45% d’humidité rapportée à la masse brute), l’énergie restituée est divisée par deux !
L’équation est simple : plus le bois contient de l’eau, plus son évaporation nécessite de l’énergie et moins il produit de chaleur.
Le bois de chauffage fraîchement abattu, conditionné en un mètre, doit être stocké au minimum deux ans pour obtenir une combustion optimale. Coupé, fendu et conservé sous abri dans un endroit
bien ventilé, le bois sèche plus vite. Mal stocké, le bois se dégrade rapidement.
L’humidité dans le bois diminue le pouvoir calorifique du bois. Au moment de brûler, une grande partie de la chaleur se perd dans l’évaporation de l’eau, et le reste peut alors être insuffisant
pour assurer la chaleur nécessaire.
Règle n°2 : nettoyez régulièrement votre appareil de chauffage au bois
La vitre : pour profiter du charme d’une belle flambée, nettoyez régulièrement votre vitre ! Du papier journal humide passé dans de la cendre fine vous permettra d’éliminer facilement les traces
superficielles.
Les parois : munissez-vous d’une petite balayette ou d’une brosse et nettoyez la suie sur les parois. Ce petit geste simple évitera le rejet de particules.
Les cendres : un excès de cendres peut empêcher l’alimentation en air du feu. Pour un fonctionnement optimal de votre poêle, foyer ou insert, pensez à vider le cendrier régulièrement.
L’extérieur : prenez le soin de régulièrement dépoussiérer les entrées d’air afin d’éviter de possibles obstructions.
Règle n°3 : pas 1 mais 2 ramonages par an !
Faites appel à un professionnel qualifié pour réaliser les deux ramonages mécaniques obligatoires. L’un d’entre eux doit d’ailleurs se faire pendant la période de chauffe. Profitez-en pour lui demander de nettoyer les canaux de circulation de fumée et de vérifier l’arrivée d’air.
Écrire commentaire